La technologie est révolutionnaire, elle envahit tous les domaines y compris le secteur de la santé précisément la chirurgie. Aujourd’hui, la chirurgie réunit des systèmes robotiques et de traitement d’images pour que le chirurgien puisse combiner ses activités de planification puis d’exécution des procédures chirurgicales. Le robot est bel et bien dans le bloc opératoire ; dans les services de chirurgie cardiaque ou d’urologie. Il a aussi le vent en poupe dans les services d’orthopédie. Les patients ont accepté la présence de la technologie en médecine. Leur retour est positif. Le robot dans la chirurgie orthopédique est un outil intelligent qui offre plus de précision. En effet, c’est une machine qui pose les prothèses de genou partielles aux patients.
La chirurgie sans chirurgien ?
Les robots ont envahi les blocs opératoires. La main du chirurgien est remplacée par une machine. Fini les scalpels, un bras de métal assure le travail d’un professeur.
Le pourcentage des prothèses de genou partielles reste plus ou moins faible, vu que la pose d’une prothèse totale est plus simple et moins risquée. Le robot ne prend pas la place du chirurgien, ils travaillent en collaboration. Le chirurgien doit être présent pour rentrer les données du départ, le robot est là pour exécuter. C’est une machine, il raisonne sur les informations données. Si l’on lui donne des informations inexactes, il va réagir selon des données erronées.
Le couple homme- machine semble magique, fiable et incontournable. C’est le couple qui combine en même temps le cerveau (chirurgien) et la machine (robot).
Le travail du chirurgien commence la veille de l’intervention, il projette l’image du genou en 3D. Il mesure les paramètres, calcule l’axe d’alignement, choisit la prothèse puis il transmet ces données au robot. Ce dernier doit retirer l’arthrose et laisser place à la prothèse. Durant l’opération, le chirurgien vérifie que son assistant mécanique suit bien les données programmées au début. Une fois l’arthrose est retiré, le chirurgien intervient pour les finitions et la pose de la prothèse
.
Quel intérêt du robot ?
La précision est le premier intérêt du robot. En effet, il élimine la part aléatoire de la main du médecin et il est très mobile dans l’espace. L’extrême précision des instruments permet de diminuer significativement les douleurs postopératoires et le risque infectieux. Elle permet aussi de diminuer le risque de saignement et de transfusion. La chirurgie robotique est moins invasive ; la cicatrice du patient est moins grande. Grâce à la chirurgie robotique, on garantit une convalescence plus rapide et un retour aux fonctions physiologiques favorisées.
Le robot coûte très cher mais à long terme, ce coût peut être amorti puisqu’il permet de réduire l’hospitalisation des patients opérés. Le binôme Homme-robot se limite pour le moment à la pose des prothèses partielles espérant s’étendre pour d’autres gestes orthopédiques.